Cette mutation récessive relativement récente (2004) concerne notamment la couleur des yeux. Les geckos léopard Eclipse ont en effet un patron de coloration qui peut varier d'un individu à l'autre selon la sélection dont ils sont issus, même si en majorité ils sont Patternless, Striped ou Reverse Striped. En revanche, les yeux des individus homozygotes sont toujours ou totalement ou partiellement noirs. Dans ce deuxième cas, les Eclipse ont seulement une portion de l'œil noire et sont appelés Snake-eyes. Le pigment noir dans l'œil est présent en quantité variable, il peut prendre seulement un petit point ou la moitié (normalement en sens vertical, droite ou gauche). Le caractère snake-eyes peut affecter un seul œil ou les deux.
La particularité de cette mutation réside justement dans les divers options et combinaisons possibles dans la distribution du pigment noir dans les yeux. Comme cela se produit pour tout caractère récessif, le croisement entre un Eclipse et un gecko normal donne, à la première génération, des individus hétérozygotes au phénotype normal (F1). La deuxième génération (F2) comprendra des individus aux yeux normaux et des Eclipse, parmi lesquels certains auront les yeux totalement noirs et d'autres des snake-eyes. C'est quand on croise les Eclipse F2 que les résultats peuvent différer de ceux prévus, c'est-à-dire que si on accouple deux individus aux yeux totalement noirs on peut avoir aussi des rejetons snake-eyes tandis que si on accouple deux individus snake-eyes on peut avoir aussi des rejetons aux yeux totalement noirs, et cela potentiellement dans les mêmes proportions. On ne connaît pas encore les fondements génétiques de ces résultats.

Il s'agit de la première mutation dominante constatée chez le gecko léopard. A la différence des mutations co-dominantes, il n'existe donc pas ici une forme intermédiaire (hétérozygote) et une super-forme (homozygote). Que cette mutation soit présente sur un seul allèle (NE, hétérozygote) ou sur les deux (EE, homozygote), le phénotype sera toujours le même, à savoir celui du morphe Enigma. Rien ne permet de différencier, d'après leur apparence, le génotype NE du génotype EE. La mutation Enigma agissant comme dominante, dès qu'elle est présente elle se manifeste dans l'aspect extérieur de la progéniture de manière complète, totale.
Cependant, cela n'explique pas complètement le caractère assez particulier de ce morphe, appelé Enigma en raison des questions, pour l'instant sans réponse, qu'il soulève. La pigmentation de l'Enigma " normal " est assez variable. Souvent, sur une coloration de fond blanche ressortent des taches colorées, aux nuances pastel, bizarrement mélangées, généralement des mouchetures orange et/ou jaunes et/ou lavande ainsi que des petits points noirs disposés irrégulièrement, un peu à la manière des dalmatiens.
Mais ce sont les yeux qui retiennent le plus l'attention, ils ont des nuances jaunes/orange/brun ambrées avec, parfois, des traits bordeaux foncés : on pourrait les définir comme étant entre les yeux normaux et les yeux albinos. Dès que la mutation Enigma est combinée avec la mutation récessive albinos, l'énigme de ce morphe ne fait que s'approfondir. En effet, chez les individus Bell Albinos Enigma, si des taches sont présentes elles sont toujours noires (ce qui est paradoxal étant donné qu'il s'agit d'albinos !) tandis que les yeux sont d'un rouge lumineux, presque " translucides ", une couleur différente de n'importe quelle teinte rouge des yeux apparue jusque-là. On pourrait dire que le gène Enigma permet notamment l'expression la plus complète des yeux rouge chez les individus Bell Albinos. En revanche, les geckos léopard Tremper Albinos Enigma n'ont pas les points noirs mais leurs yeux sont encore différents, plus rouges que chez les Tremper Albinos non Enigma mais pas si brillants que chez les Bell Albinos Enigma.
Les nouveau-nés montrent déjà une couleur de fond moins foncée : là où le gecko léopard normal est noir, l'Enigma est gris avec des taches noires (grandes et petites) disposées de façon aléatoire. 

Nous avons un groupe de géniteurs sauvages, issus de capture, qui nous donnent, chaque année, une descendance non-consanguine. De moins en moins courants dans les élevages de geckos léopard, les individus sauvages non seulement nous " rappellent " la coloration mimétique la plus répandue dans la nature -qui donne le nom vernaculaire à cette espèce- mais ils sont également utiles pour renouveler le sang dans certaines lignées trop consanguines. 

Ces deux phases de coloration allient la prédominance de la pigmentation dorsale orange au hypo-mélanisme (c'est-à-dire la réduction de la pigmentation noire) plus ou moins poussée. Les individus " Hypo " ont peu de marquage sur le dos, les individus " Super Hypo " n'en ont pas ou presque. La queue et la tête portent toujours quelques points noirs, ce qui nous rappelle qu'il ne s'agit pas d'une mutation albinos. Cependant, certains des nos Super Hypo tangerine n'ont pas de marquage noir sur la tête : certains éleveurs appellent cette phase " Baldy " (c'est-à-dire " chauve "). 
Nous avons sélectionné nos reproducteurs d'année en année pour intensifier au maximum la coloration orange de leurs rejetons. 

Ce morphe unit deux mutations récessives, la mutation albinos et la mutation Blizzard. Il s'agit donc d'une forme double récessive, obtenue en reproduisant un individu albinos et un individu Blizzard. Dans ce métissage, c'est à la deuxième génération qu'on à (théoriquement) une probabilité sur 16 d'obtenir un jeune Blazing Blizzard, qui sera donc homozygote pour les deux mutations. Ceci théoriquement, car en réalité les probabilités sont, en général, bien inférieures.
Les Blazing Blizzard sont caractérisés par un patron blanc sans marquages et qui reste (en général) blanc chez l'individu adulte. Les yeux sont gris clair à l'âge adulte, plutôt rosés à la naissance. Comme chez les Blizzard, les yeux peuvent être aussi noirs, totalement ou partiellement (snake-eyes). Les nouveau-nés sont uniformément blanc-rosâtres. 

Le nom " Hybino " est la contraction de Hypo (=hypomélanistique) et albinos. Il s'agit donc d'individus homozygotes pour la mutation albinos et sélectionnés en fonction de la réduction ou de l'absence de marquages. Comme chez toute mutation albinos, la reproduction de ces geckos suit les lois de la génétique (lois de Mendel), à savoir que si on croise un individu albinos et un individu normal (forme sauvage), la première génération (F1) sera constituée (à 100%) d'individus avec le phénotype (donc l'apparence) sauvage qui, toutefois, seront hétérozygotes pour l'albinisme. La deuxième génération (F2), obtenue en croisant les individus hétérozygotes, sera constituée à 25% d'individus au phénotype albinos (et qui seront forcement homozygotes albinos) et à 75% d'individus au phénotype sauvage, parmi lesquels 50% seront sauvages hétérozygotes albinos et 25% seront sauvages homozygotes.
Originairement ce morphe se rapportait à la souche Ray Hine (éleveur britannique) et la composante Tangerine était également présente. Mais depuis quelques années -et depuis que des nombreuses souches Hybino ont été crées et mélangées- ce nom se réfère plutôt à un gecko léopard ayant une pigmentation albinos avec une très forte réduction, voir absence, de marquages sur le dos et la tête. Et la coloration de fond est plutôt jaunâtre. 

Il s'agit d'une mutation codominante peut-être anerythristique, c'est-à-dire que les xanthophores et les erythrophores ne synthétiseraient pas, ou très peu, les pigments jaune et rouge. Le caractère codominant du gène Mack Snow différencie ce morphe d'autres formes " Snow " qui, similaires en apparence, ne suivent pas les mêmes lois génétiques mais sont le fruit de sélections visant à réduire au maximum toute pigmentation jaune/orange. Ces lignées Snow ainsi obtenues résultent être assez instables, souvent les animaux changent dès qu'ils atteignent l'âge adulte et leur descendance peut être ou pas Snow. En revanche, les individus homozygotes Mack Super Snow arborent un patron clairement blanc avec taches et points noirs, tandis que les yeux sont foncièrement noirs. Cependant, il est nécessaire de préciser que la mutation concernant les yeux noirs des Super Mack Snow n'est pas la même qui détermine les yeux noir des morphes Blizzard ou Eclipse.
La forme hétérozygote Mack Snow [obtenue en croisant un individu homozygote Mack Super Snow avec un individu homozygote normal (forme sauvage)], est intermédiaire entre la normale et la Mack Super Snow : les yeux sont normaux et le patron de coloration est gris/blanc à jaunâtre avec les points noirs.
Chez les juvéniles également on distingue la forme intermédiaire de la super-forme : les Mack Snow nouveau-nés montrent un patron similaire à celui des jeunes geckos normaux, avec des bandes transversales noires et blanches, tandis que le patron des Mack Super Snow nouveau-nés est déjà singulier, généralement noir-velour avec une ligne blanchâtre le long de la colonne vertébrale. 

Il s'agit d'une mutation récessive, appelée à tort " Leucistic " pendant plusieurs années. En tant que telle, elle suit les lois de la génétique (lois de Mendel), à savoir que si on croise un individu Murphy Patternless et un individu normal (forme sauvage), la première génération (F1) sera constituée (à 100%) d'individus avec le phénotype (donc l'apparence) sauvage qui, toutefois, seront hétérozygotes pour le gène Murphy Patternless. La deuxième génération (F2), obtenue en croisant les individus hétérozygotes, sera constituée à 25% d'individus au phénotype Murphy Patternless (et qui seront forcement homozygotes) et à 75% d'individus au phénotype sauvage, parmi lesquels 50% seront sauvages hétérozygotes Murphy Patternless et 25% seront sauvages homozygotes.
Les individus adultes présentent une coloration unie, sans dessins, variant du gris au jaune citron, en fonction des individus et des circonstances (température, stress etc.). La livrée des juvéniles montre, sur le dos, des dessins et/ou taches foncés sur fond jaune, un marquage qui disparaît au fil de la croissance. 
Nous avons sélectionné les reproducteurs présentant une coloration particulièrement jaune. 

Dans ce morphe on retrouve deux mutations récessives, la mutation Tremper albinos et la mutation Murphy Patternless. Il s'agit donc d'une forme double récessive, obtenue en reproduisant un individu Tremper albinos et un individu Murphy Patternless. Dans ce métissage, c'est à la deuxième génération qu'on a (théoriquement) une probabilité sur 16 d'obtenir un jeune Albinos Patternless, qui sera donc homozygote pour les deux mutations. Ceci théoriquement, car en réalité les probabilités sont, en général, bien inférieures. 
Les Albinos Patternless sont caractérisés par un patron sans marquages et une couleur jaune beaucoup plus brillante que chez les Murphy Patternless. Chez les juvéniles existe un marquage similaires dans la forme à celui des Murphy Patternless juvéniles mais de couleur rosé. 

Il s'agit d'individus Sunglow (albinos x Super-Hypo-Tangerine Carrot-tail) qui possèdent la forme d'albinisme " Bell albinos ". Le patron de coloration est particulièrement orangé et sans marquage noir. 

Il s'agit d'un phénotype sélectionné (line bred trait), c'est-à-dire qui résulte de sélections d'élevage menées, génération après génération, en choisissant parmi les descendants ceux qui expriment au mieux le phénotype recherché, et en les reproduisant entre eux. Ainsi, il ne peut pas y avoir des individus hétérozygotes ou homozygotes pour ce morphe, ainsi qu'on ne peut pas prédire l'exacte coloration des descendants. Cependant, en général, plus le trait particulier du morphe est intense chez les parents plus hautes seront les probabilités de le retrouver chez les descendants. 
Ce morphe est une forma particulière du morphe Striped lequel, issu du morphe Jungle présente le long de la ligne médiane du dos une bande longitudinale colorée bordée de deux bandes foncées. Chez les Red Striped, la bande au milieu du dos est jaune-crème et les bandes qui l'entourent sont orange à rougeâtre. Ce morphe a été obtenu en croisant des Bold Striped (c'est-à-dire des Striped avec les bandes foncées du dos particulièrement épaisses, comme les caractères gras de l'écriture) avec des " Red Racing Striped " -une variété d'Hypo-Tangerine ayant des légères lignes rougeâtres sur le dos- et en sélectionnant au fil des générations les individus présentant des bandes rougeâtres de plus en plus prononcées. C'est pour cette raison que les nouveau-nés de cette forme rassemblent à des Bold Striped mais avec la bande médiane plus jaune. 

Dans ce morphe, au patron Super-Hypo-Tangerine du dos s'ajoute une pigmentation très orangée d'une partie de la queue allant, chez nos reproducteurs, de 40 à 80 %. Comme il ne s'agit pas là d'une mutation récessive mais d'une sélection d'élevage (phénotype sélectionné), il n'est pas possible de savoir quel pourcentage de queue aura la pigmentation orange chez les descendants. En effet, la " queue de carotte " apparaît de plus en plus étendue mue après mue, et c'est seulement à l'âge adulte qu'on peut la voir dans toute son ampleur. 

La mutation albinos est une mutation récessive. En conséquence, elle suit les lois de la génétique (lois de Mendel), à savoir que si on croise un individu albinos et un individu normal (forme sauvage), la première génération (F1) sera constituée (à 100%) d'individus avec le phénotype (donc l'apparence) sauvage qui, toutefois, seront hétérozygotes pour l'albinisme. La deuxième génération (F2), obtenue en croisant les individus hétérozygotes, sera constituée à 25% d'individus au phénotype albinos (et qui seront forcement homozygotes albinos) et à 75% d'individus au phénotype sauvage, parmi lesquels 50% seront sauvages hétérozygotes albinos et 25% seront sauvages homozygotes.
Il existe, à ce jour, trois formes d'albinisme (" Tremper albinos ", " Bell albinos " et " Rainwater albinos " -dite aussi " Las Vegas Albinos "). Elles sont toutes tyrosinase positives et cela implique qu'une faible quantité de mélanine peut être synthétisée par les cellules pigmentaires. En conséquence, la peau de ces geckos révèle, quand ils sont soumis à des basses températures (de 15 à 22 °C environ), des marquages bruns qui ne sont pas visibles tant que l'animal est maintenu à des températures supérieures. Ces trois formes d'albinisme portent une mutation albinos qui concerne des étapes différentes du processus de formation de la mélanine ou alors qui implique des allèles distincts. En conséquence, si l'on reproduit, par exemple, un individu Tremper albinos avec un individu Bell albinos, la première génération sera composée exclusivement d'individus au phénotype sauvage, et qui seront hétérozygotes pour les deux formes d'albinisme.
Pour l'instant, nous travaillons uniquement avec la forme découverte par l'éleveur étasunien Ron Tremper. La dénomination " Tangerine " de ces albinos indique une surabondance de pigmentation orange qui, en absence ou presque de mélanine, ressort de manière particulièrement brillante.
Nous possédons une souche exceptionnelle avec une pigmentation orange très marquée.